Ces dernières années, les semenciers français se sont concentrés sur les variétés dites « fourragères-sucrières » qui sont un bon compromis entre rendement UF/ha et facilité de consommation. Toutefois, on observe que les ventes du type « sucrières-fourragères » se développent constamment pour atteindre 1/3 des ventes actuellement.
Outre le rendement, un des principaux axes de sélection est aujourd’hui la tolérance aux maladies. Les semenciers proposent des variétés tolérantes à la rhizomanie (virus) et désormais au rhizoctone brun (champignon). En zone infestée, il est recommandé de privilégier les variétés tolérantes car elles permettent de limiter l’impact de la maladie sur le rendement qui peut dans certains cas, diminuer de plus de 40% (source : essais ADBFM)
Pour aller plus loin :
Voici quelques différences entre les betteraves sucrières et les betteraves fourragères :
- La betterave sucrière possède des racines blanches qui sont très enterrées. La teneur en sucre est plus élevée que pour les betteraves fourragères. Entre 15 et 21 % de sucres qui sont principalement solubles (saccharose).
- La betterave fourragère possède des racines blanche, rose, jaune, rouge ou orange et elles sont plus ou moins enterrées. En fonction des variétés, elles peuvent être rondes, ovales, coniques... Entre 5 à 10 % de sucre soluble et plus de cellulose et hémicellulose que la betterave sucrière.